samedi 26 mars 2016

Linky, ces compteurs sont ils si intelligents ? Les enfants exposés.


                                          maxresdefault (79)

Il est difficile aujourd’hui d’ignorer ce nom, « Linky », avec la pub éhontée qui est faite sur ce nouveau compteur électrique, annoncé « intelligent, pratique et sans danger »…
ob_8a2cdd_linky-1-e6c51Ce qui reste à prouver, car cette intelligence annoncée est plus du domaine de la communication, que de la réalité, quant à l’absence de danger, elle n’est pas partagée par grand monde…
En effet, derrière cette communication outrancière, se cache une réalité bien plus inquiétante, au point que de nombreuses communes refusent maintenant ce changement de compteur, d’autant que le risque juridique d’être poursuivi n’existe pas.
Mais essayons d’y voir plus clair.
L’argument avancé par ERDF est de permettre au consommateur d’être tenu au courant, jour après jour, de l’évolution de sa consommation.
Ajoutons que l’entreprise affirme pouvoir réaliser de substantielles économies puisqu’il ne sera plus nécessaire de demander à un agent de faire des relevés.
Sauf que ces relevés ne sont fait que tous les 6 mois, ce qui limite singulièrement ces promesses d’économie.
D’autre part, l’opération a un coût, et au moment ou EDF paye lourdement ses choix énergétiques, notamment celui du nucléaire, il n’est pas sur que ce choix soit le bon. lien
Mais le vrai problème soulevé par les contestataires du Linky est ailleurs.
Pour fonctionner normalement, ce compteur doit émettre des ondes électromagnétiques importantes, ondes qui ne sont pas une bénédiction pour la santé du citoyen lambda.
De plus, celui-ci, pour se protéger au maximum de ces ondes néfastes, devrait revoir tout l’équipement électrique de sa maison, et passer aux câbles blindés, ce qui aurait un coût.
Une association, bien connue des milieux environnementaux, Next-Up, a pris la tête de la contestation, et propose aux consommateurs, par le biais de leurs associations, des Kits comprenant une appareil de mesures en KHz, un matériel de démonstration pour la mise en évidence des irradiations provoquée par Linky, une unité filtre pour annihiler ces irradiations, et tout un matériel pédagogique.
Sur ce lien Next-Up compare les arguments des communicateurs de Linky, et ceux des opposants, permettant ainsi aux consommateurs d’en tirer leurs conclusions.
Au-delà du Linky, c’est la problématique sur le danger, ou non, des ondes électromagnétiques, qui s’invite dans le débat.
L’OMS, même si elle considère que les radiofréquences utilisées par ces compteurs sont cancérigènes, (lien) dénie tout danger, ce qui est une position suprenante, alors que de nombreux chercheurs sont bien moins catégoriques.
Essayons de comprendre ce qui se passe
Les appareils que nous utilisons tous les jours dégagent souvent un champ magnétique, et plus l’intensité électrique est importante, plus le champ magnétique augmente.
Sauf que l’utilisation brève de la plupart des appareils électriques fait que l’exposition est de courte durée, et dans le cas du Linky, le champ magnétique dégagé est continu, tout comme pour les lignes THT, ou les antennes relais, d’où le danger.
Les CEM (champs électromagnétiques) engendrent des phénomènes biologiques, et plus leur fréquence est importante, plus les effets sur notre santé le sont.
Si la fréquence de 100 kHz ne fait qu’induire des courants pouvant entraîner la stimulation de tissus excitables, celle de 10 MHz est plus problématique, et nous fait courir le risque de développer un cancer. lien
Les CEM d’extrêmement basse fréquence ont en tout cas été classés cancérogènes possibles pour l’homme par le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer), après avoir consulté les nombreuses enquêtes épidémiologiques réalisées sur ce problème, démontrant clairement que le nombre de cas de leucémies enfantines augmentait en présence de champs magnétiques dans l’environnement des enfants. lien
Ajoutons que les enfants sont bien plus exposés que les adultes, puisque les chercheurs ont démontré que les ondes électro magnétiques pénétraient plus facilement dans leur cerveau.
Aujourd’hui, même si leur nombre est difficile a estimer, on considère que les malades appelés EHS (électro-hypersensible) représentent de 1 à 10% de la population. lien
Grâce à la mobilisation citoyenne, les sanctions prévues dans la loi autorisant la pose desLinky ont été retirées du texte initial : il s’agissait de pénaliser les opposants à l’installation de ce compteur à la hauteur de 1500 €, et aujourd’hui, refuser Linky est donc possible.
Pour comprendre les dangers de ce nouveau compteur électrique, il faut écouter quelques témoignages, notamment celui de Brigitte.
Elle est devenue insomniaque depuis 2009, date correspondant à la pose d’un wifi chez ses voisins, lequel l’avait manifestement rendu électro sensible.
Elle leur avait proposé de remplacer leur connexion internet par du CPL (courant porteur en ligne), ce qu’ils ont accepté.
La nuit qui a suivi, elle a eu des graves problèmes cardiaques, et dès le lendemain elle a vite repris le boitier CPL.
Depuis que ses voisins ont choisi le câblage blindé, elle peut enfin dormir sur ses deux oreilles. lien
Les radio fréquences du Linky, se situant entre 63 et 95 MHz, s’invitent dans tous les circuits, câbles, appareil ménagers de toute une maison, voire de tout un immeuble, et si les câbles ne sont pas blindés, elles se retrouvent dans l’air environnant jusqu’à 2,50 m de tous les équipements, câbles compris.
L’association « Next-Up » a réalisé un film démonstratif dans un logement équipé d’un compteur Linky, démontrant sans la moindre équivoque, les dommages que ce compteur provoque.
À ces risques, il faut en ajouter un autre, celui de l’incendie.
Au Canada, 105 000 compteurs communicants ont dû être désinstallés suite à la multiplication des incendies qu’ils avaient provoqué. lien
Pas étonnant dès lors que des consommateurs de plus en plus nombreux voient d’un très mauvais œil leur traditionnel compteur électrique remplacé par un Linky, à tel points que des municipalités ont délibéré et refusé l’installation de ces compteurs dans leur commune.
En 2011, la mairie de Paris avait adopté un vœu rejetant l’installation du Linky dans les foyers parisiens…lien
Ailleurs, la situation est encore plus tranchée, et des communes ont pris des délibérations refusant l’installation de ces compteurs.
De St Macaire à Prémery, en passant par Varennes-sur-Seine, Varades, Villiers-sous-Grez, Badefols-sur Dordogne, Courgis, Larnod, Le Bap, Lieuche, St Capraise-de Lalinde, Calès, Lanvéoc, Reillanne, Revêts-Les-Roches, et quelques autres, la résistance s’organise. lien
Ajoutons que les citoyens, menacés par la pose d’un Linky peuvent aussi demander à leur maire une attestation d’assurance par rapport aux risques causés par les ondes, risque que les assurances refusent de prendre…
En effet, certains maires refusent de prendre position, sur l’air du « ni pour, ni contre », ce qui revient à l’acceptation tacite…or le maire, vu qu’il est propriétaire de votre compteur, sera en fin de compte en première ligne, et se retrouvera devant la justice en cas de plainte d’un citoyen ayant subi des dommages suite à la pose du Linky. lien
Sur ce lien, la lettre type destinée à demander à son maire le refus du Linky.
Ici, à destination des communes qui voudraient s’opposer à la pose des Linky, un modèle de délibération.
Au-delà de ces problèmes de santé publique, l’aspect financier de ce changement éventuel de compteurs, dont ERDF assure qu’il sera sans conséquences financières pour le consommateur.
Pourtant, il faudra bien que quelqu’un paye.
ERDF a décidé d’en installer dans 35 millions d’habitations, et ce déploiement est évalué à 5 milliards d’euros, à la charge du ministère de l’environnement… soit 140 € le compteur.
D’abord, n’est-il pas paradoxal de faire payer ces compteurs dangereux pour la santé et pour l’environnement, par ce ministère ?
Et puis, ces milliards dépensé par le ministère seront fatalement pris sur nos impôts, rendant les affirmations d’ERDF bien illusoires, même si ce dernier affirme que ce changement de compteur sera compensé par des gains annexes… puisque les agents qui faisaient les relevés n’auront plus lieu d’être, et vont probablement se retrouver au chômage. lien
Est-ce une bonne nouvelle ?
En tout cas, nos responsables (?) politiques ne sont pas rassurants : à droite, Luc Chatel a dit tout le bien qu’il pensait des OGM, des gaz de schiste, et du reste… (lien)
À gauche, on connait la non détermination hollandaise, et la pseudo caution d’Emmanuelle Cosse n’y changera rien, et à l’extrême droite, pas mieux…
Nous sommes donc dans de « bonnes mains ».
Comme dit mon vieil ami africain : ne sent la braise que celui qui marche dessus?.  
Olivier Cabanel




vendredi 25 mars 2016

53 communes refusent les compteurs communicants Linky, Gazpar et cie...



Recensées sur le site web http://refus.linky.gazpar.free.fr, qui informe et aide les élus pour se positionner, 53 communes françaises refusent déjà les compteurs communicants Linky, Gazpar et cie..


Les promoteurs de ces compteurs nuisibles tentent de minimiser ce chiffre en le comparant au total de 36 000 communes en France mais, en réalité, il s'agit d'un phénomène très important dans la mesure où ErDF n'a commencé que depuis quelques semaines les installations de compteurs communicants Linky, suscitant la réaction des citoyens et de leurs élus.

Ce chiffre évolue désormais continuellement malgré les pressions antidémocratiques exercées sur les élus par ErDF et l'association des Maires de France qui par exemple, le 29 février, ont simultanément envoyé à toutes les communes de France d'épais documents pour tenter de faire croire aux élus que les délibérations contre les compteurs communicants seraient illégales, ce qui est totalement faux.

Les raisons principales du refus des compteurs communicants sont la mise en danger très probable de la santé des habitants par les ondes électromagnétiques générées par ces compteurs, et la remise en cause certaine des libertés publiques : s'ils sont installés, ces compteurs permettent de capter d'innombrables informations sur la vie privée des habitants.

Qui plus est, les prétendus avantages que ces compteurs doivent apporter ne sont pas au rendez-vous :

aucune économie d'énergie et, au contraire, des factures plus lourdes pour les usagers (cfhttp://refus.linky.gazpar.free.fr/augmentation-factures.htm )

aucune utilité pour les énergies renouvelables (d'ailleurs l'Allemagne a renoncé à la généralisation de ces compteurs alors qu'elle développe les énergies renouvelables bien plus que la France)
- il est possible depuis longtemps de communiquer à ses fournisseurs, par téléphone ou par le web, sa consommation précise d'électricité, de gaz ou d'eau, sans avoir besoin de compteurs communicants.

Il est très important de savoir que les collectivités (et la plupart du temps les communes directement) sont propriétaires des compteurs d'électricité, elles ont donc toute latitude pour refuser leur remplacement. Il est d'ailleurs injustifiable que ErDF et ses sous-traitants aient commencé à installer des compteurs Linky sans demander leur aval aux communes concernées.

Les communes sont parfois propriétaires des compteurs de gaz et d'eau mais, même quand ce n'est pas le cas, elles ont quand même diverses possibilités de s'opposer à leur remplacement par des compteurs communicants.

Notons enfin qu'il est écologiquement irresponsable et injustifiable de se débarrasser de près de 80 millions de compteurs (35 millions pour l'électricité, 30 pour l'eau, 11 pour le gaz) en parfait état de marche. Les opérateurs ont beau assurer que des filières de recyclage vont être mises en place, elles ne devraient exister que pour des appareils arrivés en fin de vie. Or les compteurs actuels sont prévus pour durer 60 ans, contrairement aux Linky, Gazpar et compagnie qu'il faudra remplacer, à nouveau et à grands frais, dans moins de 20 ans.
Les citoyens et leurs élus doivent donc refuser les compteurs communicants pour préserver leur santé, leurs libertés, les finances publiques et l'environnement.